vendredi 25 septembre 2009

vogue vague cocon coupé

les adieux



Tout au fond pierres et eau ,
quelques os blanchis sur lequel reposent les mères.... fières
et toujours la pêche aux mots la criée, les sanglots
et toujours jetés au vent les mots
et la vie dans les ventres à enfouir

2 commentaires:

  1. Le Khorasan est un pays étrange
    aux noms brilants comme coupoles.
    Les caravanes s'y croisent
    sur la route de la soie.
    Les montagnes y volaient
    légères dans le ciel,
    avant que le dieu de l'orage,
    jaloux coupe leurs ailes.

    Là sur les pierres des déserts
    où souffle le vent,
    on dit que les nomades
    sur de grands plats d'argent recueillent
    les chansons du pauvre Yunus
    pour les manger sous les étoiles.

    Ainsi,
    comme les nénés du Demavend
    éblouisent de blanc le gris de ses versants,
    accroche ce qu'il reste de lumière au ciel
    et garde sa main dans la tienne.

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  2. " La pêche aux mots, la criée..."
    :-))
    je pense à Jibé....."le chalutage et la criée"...la même idée chez deux poètes. ça me touche...
    aglaé

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