lundi 28 décembre 2009


Plat!
...plat,
....plat l'horizon gris pointillé de quelques saules sans larmes, plat, plat, plat et gris et monstre nuages et pauvre paysage et vent et vide
et toi si loin ........., sur chaise rouge dans un champ triste , toi nue pieds lourds de limon, tête tordue au zenit .....toi....... lasse d'aprivoiser les hommes rêvait du septième... celui qui t'enmènerait au ciel

dimanche 27 décembre 2009

petit poème simple et sans rime

J’sais pas pourquoi, j’aime bien les entretoises
Les moyens terme
Les différences seconde
Et les chauds lapins
J’aime pas trop ceux qui vous toisent
En équilibre
sur une p’tite théorie
J’aime bien l’entre deux
L’aparté, les glissades somptueuses
Les amours fragiles
Les antres chattes
Les ventres doux
Et nous deux sans rime ni raison

mardi 3 novembre 2009

nuit ajourée jeudi29/10/2009

nuit ajourée
jeudi 29/10/2009 03:55


les nuits ont beau avoir du noir dans les idées,
elles ne manquent pas d'artifice ,
de néons somnanbules,
de talons aiguilles,
de louves reines qui marchandent leurs corps de rêve,
de princesses aux pieds nus,
d'éclats de voix,
et de TOI mise à jour

la nuit....
la nuit n'a aucune raison d'être,
les braves gents ferment les yeux
les honnêtes commercent leurs rideaux


mais les funanbules ,
les insomniaques au sexe dressé
les manque de tout
et les filles en mal d'amour
ceux qui ivrent pour noyer
et les chattes qui miaulent dans un sac

mardi 13 octobre 2009

un bordel à titrer

tous les singes ne doivent pas changer d'épaule,
et les maux, pardon, les mots ne sont pas faits pour les chiens
les mots
les mots
les mots si,
l'émotion et quelques envies
on sème à tout vent comme on baise à tout prix

gazouiller sous vide dans le grassouillet du temps

mais la maigreur des vaches et les sauterelles en draches
l'amer des rivières ,quelques plaies à panser
l'amertume
la mère femme,
la mort d'homme
la miroite incisive
de ces souvenirs de fièvre et de température anale aussi cruelles que ces hosties sur les langues, à avaler sans mâcher de peur de blesser jésus
la peur
la peur de quelques lambeaux de pêché mortel qui restent coincés
l'être en balance
les confessions illusoires

....Mais ,

minois en scorpion
et bien d'autres signes qui ne trompent pas
....ou si, qui sait ...
l'âme-houer-hache



miches,
motte
et deux fosettes au dessus des fesses

la tentation d'ève et son procès




enprison de robes panier
de faux culs et de gorges pigeon
de fatalité sans autres formes de procès
une pause ou deux
une passe ou deux
un pas de deux
et quelques mômes à torcher
mais non bordel, pas l'amour de dieu

l' amour de peau

lundi 12 octobre 2009

nuit noire comme le fil d'un couteau


frais non, moite,
noir nuit bien sûr
comme une première nuit d'automne ,
comme ...
brume
comme le vol de deux ou trois feuilles jaunes ou rousses et
comme les regards sur les petits enfants qui regardent la mort en image
comme
comme l'on évite sans succès l'inommable
les images se donnent comme des putes au voir
jp

Ah c’est chaque nuit à reprendre
et sans boussole et sans métier
et pour l’amplitude retendre
l’arc occase sur l’horizon

Toujours à la nuit faire entendre
en place et lieu de territoires
lignes de vie sur carte tendre
traces à troquer les histoires

C’est la tablette et le tarot
jusqu’à la reprise de l’aube
tirée de la cire et l’argile
c’est bien toujours la même histoire

La nuit qui chaque nuit s’étonne
dans ses feuillets superposés
de renaître plus transparente
dans l’ombre des arbres portée
isa

mardi 6 octobre 2009

un ami , je ne sais pas, un amour c'est sûr .........

De la lèvre
- la lèvre de l'autre à l'intérieur de ma lèvre,
la lèvre d'un autre à l'intérieur de la lèvre de l'autre,
quasi-superposés , irréductibles, germinatoires, profuses, gaspillatoires,
belles, précieuses - comme la pomme du pin et ce regard
qui veille et jouit au centre de la pomme de lèvres de pins,
est-ce du baiser, du baiser qui nous façonne, dont je te parle,
et te baise, de parole et de chair

Ou de la nuit
- la nuit qui débute à la feuille dans la nuit
de la feuille autant que la feuille
depuis cette nuit sans regard autre que le regard de la nuit,

Ou de la pomme
- pomme de pin de muqueuses-paroles
la dent chevauchant la dent
la glotte vibrant de la glotte de l'autre
et des sexes comme de papiers de chine à moitié transparents
qu'éclaire en arrière le vin d'une étrangère lueur ?

ah ! c'est bien lui toujours,
la dent le pin la gencive la nuit la pierre et la blessure,
- que l'autre ait sa parole issante de ma lèvre-parole
c'est lui en tant qu'il est l'autre, tout autre que lui,
l'un et l'autre et l'un à l'autre par l'autre -

Mais voici que je t'entends, oiseau frèle dehors !
tu sifflotes tel qu'à ton sifflet on te suppose frèle !
pépie pépie aigü.
Et malmenée par la tempète du vent
la maison rote lourdement
comme un bateau à l'arrêt
semblable à mon attente.
comment penser qu'il y ait un arrière de lumière ?
comment penser ou plutot: pourquoi croire ?
il n'est de centre ni regard
nul regard ne regarde de ce centre qui n'est pas -
nul regard - et moi ?

Mais nous savons, les vents nous le répètent
o ces fluides, fleuves épais de notre terre
le fleuve devient limon et, dans le crépuscule: sang !
et le sang: oiseau ! et l'oiseau: hache ! et la hache: crachat !
et esprit ! des morts et des vivants, des pierres, des nuits et des blessures
dont les nappes se répandent de haut en bas, de l'interne vers l'externe:
nous savons qu'il n'est de centre ni de regard
il n'est qu'action, acte, le premier, le premier est l'ultime
l'acte nous regarde la conscience l'individu
oh ce tourbillon !
individu - tourbillon d'énergie,
maelstrom puissance - pouvoir -
courbe la trame- l'univers -
lui-même - la courbe - le creux - bulle de terre -
dont les nappes s'en vont de haut en bas, de l'interne vers l'externe.

Je suis animiste, moi ! je l'ai toujours été,
animiste, taoïste, herbe: je suis la suie merveilleuse
qui courre entre les pierres -
je suis animiste,de générations en générations
reliés - mouvants du caillou à l'idée -
mettant du caillou dans l'idée -
mon tambour
qu'ai-je à faire, ici même
du nombre démocratique ?

Maintenant,
loin de la pensée d'impérium, je me souviens
du murmure arrogant des villages victorieux
en leurs maisons séparées de la lèvre;
" vlâ l'maitre, d'nos jours: çui là qui chasse avec ses chiens
puis y a l'touriste aussi, c'est bien pareil:
le mal, le parisien.
pis dame quoi: nous ? c'est la vertu qu'on garde !
est-on pas bons chiens de garde ?
et le reste ?pardon: faut qu'j'aille payer l'impot !
c'est pour l'autre, ça nous rédime;
avant, nous avions: le sel, la dime !
tu vois cte fille là-bas: une marie-couche-toi-là !"

je me souviens, et je comprend
trop tard !
car si je meurs dans cette guerre --
si je meurs !

oh ! écoute maintenant c'est de lui que je te parle:
- lui, l'homme politique !
l'homme cloisonné, éternel inventeur des paradis
sa vie, toujours: après, après la vie !
amant éhonté de l'idole Plusieurs,
cruel, insensé sectataire du nombre et sa vertu-
sous couvert de l'Unique
écoutes, ne le laisse pas s'approcher de toi
ni lui, ni ceux qui contre lui vocifèrent
car ils furent blessé par lui et ils portent maintenant son venin
et ils sont maintenant semblable, désolés et méchants.
S'il vient pour te toucher, pour t'enlacer,
entends ses paroles qui mentent à son sourire:
il porte dans les yeux la marque hideuse du Manque,
il te veux pour que tu manques avec lui.
cet homme n'est plus multiple, n'est plus relié,
pleure sur lui au loin et frappe le au près pour le chasser !

je me souviens et je comprends:
la victoire- la mienne en tout cas - est acquise.
et dire que je sers dans leurs armées du Christ, du Roi-Dieu !
pourriture sur vos royaumes ! gangrène sur vos tribus !
maudits Cortès, Montezuma !
maudit surtout Diego, l'homme à la tortue !
jamais je ne fus aussi proche du toucan !
serais-je jamais aussi proche du toucan ?
ah ! je voudrais bien pleurer toutes les douleurs de ce monde !

Bataille - bataille en lèvres
- batailles d'hommes obsidienne et pieux contre les hommes -
je vis là la plupart de mes potes, Madrid, dit le Bossu,
Naxera, Alamilla, Valladolid le Gros,
Moron, grand musicien, qui était de Colima ou de Zacatula,
Suarez, que l'on disait le Vieux, qui a tué sa femme
d'un coup de pierre à moudre le maïs
que dieu le veuille absoudre à part cela ce fut un homme charmant

Bataille
- à coups de pomeaux de l'épée qu'il lui avait arraché
ce chien tentait d'écraser son crâne dans le casque -
je vais peut-être mourir, pensais-je, et j'ai le ventre vide
mon ventre se mit à gargouiller parce que depuis hier matin nous n'avions rien mangé
et hors de la cohue sonore des hommes
un oiseau oiseau seul seul
tendait son pavois contre la plaie du soir-
titiou ti tiou tiou dit sa chanson d'argent
ti tiou ti tiou éperdu

Bataille
-de l'en-jour à l'en-nuit
les hommes mâchèrent l'amertume des aiguilles de pin
le soleil sanguinolait - le vent singultueux
couvrit d'un coup l'univers de mystère
et le sommeil impartial se versa sur nous tous,
simples soldats, mit fin lui seul à nos humaines fureurs.
alors rampant comme des doigts sur le bourdon d'une viole,
les hommes, titubants, rejoignirent les toiles des tentes,
cabanes aux bouches acceuillantes
chacun de son côté du côté de son camps,
et jamais couche ne nous parut plus molle
quoiqu'à même la terre- et de la vraie rocaille!
nous simples soldats nous couchions
eh bien ! cette fois encore,
nous étreignimes de longues brassées d'herbe,
puis sombrâmes dans un sommeil froid et profond
qu'hantaient encore en obscure mèlée
les cris des vivants, les soupirs des blessés,
les rauques trompettes des morts -
beaucoup de valeureux compagnons mourrurent ce jour -là -
et ainsi passa sur nos corps tristement
le triste cortège des heures d'une si grise nuit
et nous ne savions pas la nouvelle de l'aube
quelle rive des armées, oïvé ! l'avait sur l'autre emporté,
quelle lèvre, si toutefois la chose fut telle
qu'il y eut un vaincqueur, qu'il y eut un vaincqu.

(tel je l'ai vécu, tel je le raconte.)

M.G.

samedi 26 septembre 2009

vendredi 25 septembre 2009

Damavand


خراسان d'où vient le soleil

au pays des Omolblades
les mères des cités

vogue vague cocon coupé

les adieux



Tout au fond pierres et eau ,
quelques os blanchis sur lequel reposent les mères.... fières
et toujours la pêche aux mots la criée, les sanglots
et toujours jetés au vent les mots
et la vie dans les ventres à enfouir

jeudi 17 septembre 2009

Ce soir , j'ai laissé tomber la nuit. Ce n'était pas si évident, j'avais mes habitudes ...

phase 1:
( la nuit tombe à plat sans audience sous forme d'usure molle )



phase 2:
la révolte des isles

(image à rêver...en construction... )





Là où la nuit commence à tomber

pays gris d'exils et d'îles
noyé dans des frontières
où l'on ne cesserait de se perdre
fantômes flottants, animés
loin au dessus de notre survie.
Lieux.

lieux d'eau où éclatent toujours
les bulles de la naissance
et ce que nous avons si fort ressenti
en sortant dans le froid
sous les premières ombres rituelles
des grands marabouts,  
plasmas électriques.

à chaque extrémité des respirations
des lieux de crépitements, des nuages.
buvant leur eau douce
avec ces voix dans nos têtes :
un murmure
chuchotant de l'eau.

et toute caresse, toute découverte
toute marche côte à côte,
vient un contact dans l'ombre
qui s'ouvre devant les pas.

on s'enfonce dans la grande rangée des arbres,
hantés de leur mouvement proche et de leur respiration  
la nuit commence à tomber.


Claire C.

lundi 7 septembre 2009

vendredi 4 septembre 2009

C'est pourtant pas chinois


ERNST LUDWIG KIRCHNER

Autoportrait avec modèle (1910-1926)
Huile sur toile (150 x 100)




Il faudrait y ajouter le chatoiement des mistoles aux éthers perdues dans la brume
des tirades torses de chevilles tarses
GLORIA!
de moizon pâle pamée du cou tordu vers le ciel
l'étrangle cri du chétif paumes des profondis dans le ventre rouge frouillé d'un rostre de piment gris
Allez !!!
Moire d'eau bue stridente à la renverse incrémentée dans le souffle
Hale de peau cernée
Allez
aller

Hallelujah




photo isah: ciel+Port+Giraud

...En écoutant PeerGynt de Grieg ( Sloveigs lied).....

lundi 24 août 2009

Echec et mat

C'est fou comme y a d' l' ingrat dans la vie!

ce soir par exemple ( les autres soirs ne m'interessent pas vraiment )

ce soir en entrant au dambert, je l'ai vu nue, elle jouait aux échec
un pion bouffé par je ne sais trop quelle pièce un pion
et elle ,
ses cent soixante huit kilos et sa grande gueule
et... perdre un drame,
séduction, mon cul,
il fallait gagner l' échecs
déménager l'enjeu,
oublier l'image
ça, j'aimais bien
j'aimais....

micro

macro

samedi 22 août 2009

samedi 15 août 2009

mercredi 22 juillet 2009

mardi 14 juillet 2009

simple réflexion

ça peu paraître un peu con, mais je ne vois pas le temps passer enfin manière de dire (il existe de ces minutes d'extase qui semblent pouvoir durer des siècles)
c'est simple, je vois la beauté partout; étrangère à la dose de tristesse qu'il me faut régulièrement ingurgiter
Quant à la mauvaiseté.... Si j'étais juge, les prisons seraient vides et les meurtres fréquents... survie oblige;-)
la noblesse n'est pas mon fort

samedi 4 juillet 2009

P.S.

Je viens de fouttre le dilemne à la poubelle : ce soir, ni l'autre côté des choses , ni leurs profondeurs ne m'interessent .
il me faut rester en surface
accepter les miroirs et voir la peau de l'eau comme celle des femmes ; lisse ou vague

et si je plonge, ce sera dans l'entre-chat d'une déferlante

vendredi 3 juillet 2009

Dilemne



Overzet 0.70 euro..... pour voir ce qui est de l'autre côté
ou bien les escaliers qui descendent au fond de la mer

jeudi 2 juillet 2009

le coeur cousu

Alors les deux femmes badigeonnèrent de chaux les murs de la grande salle pour en raviver la blancheur fanée .
à midi, quand le soleil donnait à pleins rayons, de grandes parts de clarté entraient dans la bâtisse par ses portes ouvertes , (fenêtres et portes) Les murs blanchis arrondirent la pièce , les angles se perdirent dans l'éclat de la chaux et Fresquina fût avalée par cette maison dont elle tapissait les entrailles .................

Carole martinez
le coeur cousu

nuit ajourée

BLOG?.......
C'est arrivé un peu par hasard
...............Une savante combinaison du tiède , du soir , et d'un étrange reflet vert dans le sombre du bleu
un soir de lune ni pleine ni vide ( une de ces demi lune gonflée en demi teinte mi rousse mi rêve )
(ça arrive souvent avec les couleurs où les odeurs )
c'est toujours la merde quand il faut écrire ........................
......................... mais les mots m'aident;-)